Métiers du Bois

Les Métiers du bois

Forêts et Transport du bois

 

Grâce à l’Aude Quillan va connaitre sa première vocation industrielle par l’utilisation de la force de l’eau : moulins à farine, scies hydrauliques, martinets, roues d’arrosage… Ces activités s’installèrent au bord du fleuve qui s’avérait être aussi un excellent moyen de transport pour les grumes provenant des forêts avoisinantes.

 

Ce dernier point fut primordial au développement de la ville. Au XVIIe siècle, l’administration royale entreprend une vaste « Réforme Forestière » et une « Maîtrise particulière des Eaux et Forêts » est alors implantée à Quillan. Dès lors des milliers de troncs d’arbres assemblés en radeaux descendent de la haute vallée pour rejoindre Trèbes et le canal du Midi. Ce labeur, confié à des spécialistes, les radeliers, nommés aussi carrassiers dans le pays, perdurera jusqu’à l’arrivée du chemin de fer à la fin du XIXe siècle.

La cité se spécialisa également dans le traitement du minerai de fer au lieu dit La Forge.

Elle fut aussi, en 1891, la première ville du département à être éclairée à l’électricité. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, l’industrie quillanaise connut son heure de gloire avec le développement de la chapellerie.

 

Le bois, ressource naturelle abondante dans la Haute Vallée et le Pays de Sault.

Quillan sur ses hauteurs est entouré de forêts.

 

Les forêts royales des Fanges et de Callong, la forêt de Carach.

Les forêt domaniale des Fanges et de Callong Picaussel créées sous Louis XIV par ordonnance de Louis de Froidour en 1660, ont connu leur essor sous Colbert qui destinait ces sapins droits et de grandes tailles aux matures des vaisseaux du Roi Soleil.

 

La présence de cette matière première a induit des activités forestières importantes pour le Pays de Sault et la Haute Vallée de l’Aude.

L’exploitation forestière et les scieries se sont développées et ont été à l’origine de la création de nombreux emplois.

La forêt des Fanges.

Forêt des Fanges, Le Mur Colbert⇒ACCEDER.

Les ventes de coupes de bois par adjudication

Les ventes de coupes de boispar adjudication.

 

Elles se déroulent à Quillan, elles sont les plus importantes de la région, ci dessous photos des ventes années 60-70.

Ces ventes étaient très animées, et la convivialité laissait parfois place à l’animosité.

 

A la fin des ventes, qui avaient lieu en général dans la matinée, les exploitants forestiers scieurs en profitaient pour inviter bûcherons et débardeurs autour d’une bonne table.

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Débardage et transport des grumes

A partir du XVIIe siècle, avec la Réformation générale des forêts du royaume, le commerce du bois se développe sur des aires géographiques de plus en plus élargies.
Il donne lieu à de nombreuses mobilités, dues non seulement au négoce lui-même, mais aussi aux innombrables déplacements et migrations des professions liées à cette activité.
Les gardes forestiers peuvent ainsi venir de bien loin, tout comme les scieurs de long du Massif Central, les charbonniers de l’Ariège, les tourneurs de buis du Jura et les bouviers qui vont et viennent entre la forêt et telle ou telle zone de dépôt des bois tirés.
Avec les flotteurs et les radeliers, qui descendent les bois en aval de Quillan, c’est donc tout un monde d’itinérances actives et répétées que nous révèlent les documents d’archives.
Funiculaire pour le débardage des grumes à Axat

Les Carrassiers

Un texte de Jean Fourié sur la Radellerie  .ACCEDER⇒

Le transport du bois par flottage et la radellerie

Source:

http://patrimoine-quillan.com/carassiers.htm

Avant la construction de la voie de chemin de fer Carcassonne-Quillan, le bois était transporté sur la rivière d’Aude, au moyen de radeaux :

« carrasses » conduits par des professionnels : les « carrassiers