La Vie Quillanaise 1

La Vie Quillanaise 1

Jeu de Quilles

Les Quilles.

On ne pouvait pas parler de Quillan sans parler du jeu de quilles.

Les parties de Quilles

Le jeu de quilles est connu dans les villages des Pyrénées depuis l’époque féodale.

Après avoir été pratiqué dans les cours des gentilhommières, il a émigré sur les places publiques. Les quilles font partie de Quillan depuis des temps immémoriaux.

Elles figurent sur l’ancien blason de la ville. Ce jeu ancestral, très en honneur ici était réservé aux femmes, les anciens n’ayant jamais vu un homme le pratiquer. La boule était faite de hêtre très noueux et le jeu se pratiquait avec 9 quilles disposées en carré, à 60 cm l’une de l’autre (3 par côté et par ligne), que les joueurs (joueuses) devaient faire tomber en respectant des règles très précises. La partie se jouait sur 31 points juste. Le joueur qui dépassait ce nombre voyait son tir annulé.

On jouait avec des sous, et double sous de bronze sous Napoléon; avec des pièces trouées en nickel ensuite.

Les photos ci-dessus proviennent du site: http://quillan.chez.com/

Les parties se disputaient sur un terrain plat près de la Poste contre la maison Albas. Il y avait Finette Bouchou, boulangère mère d’Emilien Bouchou le Sonneur de cloches – la sœur de la mère de Germain Prévost (qui tient la boule) Eugénie Olive épouse Tournier, mère de Jean Tournier -MarieLouise Bonnéric. La 5° personne est Mme Argence, charcutière rue J. Erminy. Assises, on voit : Aline Bourrel dite “Babelette’ – Clémence Rougé – Mme Quérol – et debout derrière, Marie Faure dite “Marie de Quirbajou  »

Source Tatiana Kletsky-Pradère: Quillan le Livre du Souvenir

La Course aux Bœufs.

La course au boeuf.  Version1

Cette “distraction” à laquelle participait toute la population, consistait à faire courir un boeuf destiné à l’abattoir .

Cette coutume a été abandonnée vers 1940.

2 hommes tiennent une corde d’une vingtaine de mètres attachée aux cornes de l’animal, tandis qu’un troisième l’excite en lui lançant un fagot de bois enveloppé dans un cuir.

1930/1932 – Course au boeuf. Version2

A l’occasion d’une fête, le bœuf destiné à être abattu était décoré de cocardes et de rubans attachés aux cornes et on le faisait courir par les rues de la Ville, dans le but de faire voir à la population que les bouchers ne saignaient que des bœufs de 5 à 6 ans pour offrir une viande de qualité.

En chapeau haut de forme et la main sur la corne de l’animal, Joseph Pesqué dit “ Stavisky.

Course de bœuf à Espéraza

Cafés, les Terrasses, les Hôtels

Café Bouchou

Café Marius

Café Bouchou et Marius

Créé vers 1860 à l’angle de la rue Anatole France et de la Promenade il a disparu en 1960

Café Pech

Situé…

Café Lafitte

D’abord Café Pont, il devint Café Lafitte en 1913
Il était situé dans la Grand’Rue.

Café le Palace siège de l'US Quillan-Limoux rugby

D’abord Café de la Poste, puis Café Rousset, il deviendra le Café Le Palace dans les années 1920, nom qu’il porte aujourd’hui. Il est situé place de la République.

Café Cambell.

Il était situé à l’angle de la Promenade et de la rue Anatole France.

Peut-être le Café de la Gare ou Café Terminus?

Le Café Prévost « Le Glacier » dans la Grand’Rue.

Photo de gauche datant de  1905 un atelier de Tailleur, plus tard le bâtiment accueillera le Café Prévost « Le Glacier », photo de droite datant de 1950.

Photos publiées sur Facebook par Mr Prévost

Café Prévost le Glacier

Hôtel, café, restaurant le Glacier Ets Prévost

Grand’Rue Quillan

Le Café des Sports, puis plus tard Café de la Gare

Café Signoles

 Café Signoles, et à gauche l’épicerie Canaby

Réception au Café Signoles

Café Signoles.

Il est situé sur la Promenade

Le café Rouzaud
Monsieur Joseph Rouzaud l’avait acheté à M. Raymond Moulines.
Il fut le créateur du théatre Rouzaud jouant des opérettes dans
l’actuelle salle de La Cigale.

 

Le premier film parlé y fut projeté en 1931.

Le nom de “La Cigale” fut donné par Mme et M. Delpech

Café Cartier

Situé sur l’Avenue Sauzède

Café des Sports

Il deviendra plus tard le Café de la Gare, les plus anciens l’appelaient « Chez Jeanne »

Les Hôtels

L’Hôtel Verdier.

 

Le roi d’Espagne Alphonse XIII (1886-1941) avait pour habitude de descendre chaque année à l’Hôtel Verdier.
C’est également là que fut logé Védrines lors de sa campagne électorale de 1912.

Le Grand Hôtel des Pyrénées

 

Arrivée en voiture particulière, en train ou autobus, la riche clientèle envahissait l’hôtel. Parmi les personnages célèbres on compte Gaston Doumergue Président de la République venu inaugurer le Pont Suzanne le 4 juillet 1928, Albert Serrault, ministre de l’intérieur

L’Hôtel Verdier était situé sur l’actuel rond-point Charles Marx.
Charles Marx,chirurgien luxembourgeois et résistant venu installer la première clinique de Quillan actuelle avenue Pasteur et ancienne rue du Port.

L’Hôtel Boyer.

 

Il faisait angle entre l’avenue Sauzède et le boulevard Jean Bourrel

L’Hôtel Henri Cartier.

 

L’hôtel faisait (et fait toujours) angle entre l’avenue Sauzède et la route « Nationale », le café a lui disparu.

L’Hôtel Canal.

 Il faisait angle entre l’avenue Maurice Sarraut et le boulevard des Pyrénées.

Monsieur René Canal le propriétaire a ensuite fait construire en face l’Hôtel La Chaumière.

Photo de droite, sur la gauche, la Cabane du Pont Bascule.

Les Lotos

Ils égayaient les soirées d’hiver, chaque Café avait son loto, auxquels s’ajoutaient ceux des diverses associations; ambiance assurée par le Nommeur, ici Louis Fau.

Le Carnaval

Le Carnaval en 1933 devant les halles

Carnaval de Quillan