Le Bois, la deuxième transformation.
Les Autres Pages du Site
Vues générales 1
Vues générales 2
Les Rues et Boulevards 1
Les Rues et Boulevards 2
Les Rues et Boulevards 3
Les Rues et Boulevards 4
La Pierre Lys 1
La Pierre Lys 2
La Pierre Lys 3
Le Chemin de Fer
Route et Accès
Le Hameau de Laval (En Cours)
Belvianes, Ginoles, Laval
Autres Villages
Les Bords de l'Aude
Le Chalet de Carach
Monuments et autres sites 1
Monuments et autres sites 2
La Vie des Quillanais 1
La Vie des Quillanais 2
La Vie des Quillanais 3
L'Arrivée de l'Electricité
Les Métiers de la Forêt
Les Scieries
La 2 ème transformation du bois
La Chapellerie
Les Ateliers de la Chapellerie
Autres Métiers 1
Autres Métiers 2
L'Electricité
Pêle-Mêle
La deuxième transformation du bois.
Après avoir été abattus et débardés, les arbres subissent donc une première transformation en scierie.
La deuxième transformation, s’effectue dans des ateliers de menuiserie et ébénisterie, elle consiste en un travail minutieux qui fera du bois brut un meuble fini.
Les Etablissements OLMA.
A son retour du service militaire, M. Olive, chômeur pendant 15 jours, fut d’abord employé à planter des sapins en forêt. Nanti d’une formation de menuisier, il se fit ensuite embaucher par M. Montech, fabricant de chaises paillées dans les locaux de l’HôtelRestaurant l’Arlequin, ce qui lui donna l’idée de s’installer à son compte sans tarder.
Le 1er janvier 1932, âgé de 22 ans et riche de 800 frs en poche il ouvrit son premier atelier rue de la Hille, à l’intérieur de la minoterie Ormières, désafectée depuis 6 ans. Là, à partir de grumes débitées en planches, il se mit à fabriquer des carcasses de chaises qu’il devait expédier à Caudiès pour les faire pailler. Dure affaire ! Il était obligé de pousser jusqu’à la gare, un chariot à bras lourdement chargé; même chose en sens inverse pour assurer la finition en atelier; et une troisième fois pour l’expédition au client, par chemin de fer.
Chacune de ces chaises était alors facturée 8 F. Mais que de temps perdu en va-et-vient ! Le fonds de M. Montech se trouvant à vendre, Maurice Olive emprunta de l’argent à sa soeur et l’acheta. Endetté jusqu’au cou, ce fut la misère. Pour arriver à s’en sortir, il décida d’abandonner la fabrication des dessus paillées au profit du velours, et chercha un bon collaborateur, très difficile à dénicher, la prospérité de la chapellerie entraînant pénurie de main-d’oeuvre. Et la chance arriva en la personne de Jean Saura, le 2ème sur la photographie en partant de la gauche.
En 1935 Maurice Olive construisit un bâtiment route de Carach qu’il agrandit plusieurs fois pour atteindre une superficie de 3000 m2.