Jacques Capela
Jacques Capela
Jacques Capela

Quilhan.com

Jacques Capela

 

Page Facebook N’oublions pas

 

https://www.facebook.com/profile.php?id=100064748920358

 

Jacques Capela

Ce lundi 31 juillet 1978, il est 10h. L’ambassadeur d’Irak est à l’Élysée.

Quand 2 membres de OLP prennent en otage le personnel de l’ambassade d’Irak. Le quartier des ambassades est vite bouclé par la Brigade Criminelle et de l’Anti-gang, un des preneurs d’otages s’enfuit à la vue du dispositif policier et laisse seul son complice armé d’une mitraillette.

De longues négociations sont menées par le Commissaire Broussard, dans un contexte tendu car toute action policière est soumise à l’autorisation de l’ambassadeur lui même (L’ambassade est sous administration irakienne). Finalement le preneur d’otage décide de se rendre vers 18h30.

Celui ci craint de possibles représailles de la part des gardes irakiens de l’ambassade, mais les policiers lui assurent leur protection rapprochée jusqu’à la R16 garée face à l’ambassade.

A la sortie du preneur d’otage, encadré par le commissaire Broussard, de Pierre Ottavioli patron de la « Crim », de Jacques Capela, C. Cances, R. Segear et F. Antona, l’impensable se produit..

La télévision filme leur sortie..

Une fusillade éclate, ce sont les services secrets de l’ambassade qui ouvrent le feu depuis les fenêtres, en visant le terroriste montant dans la voiture. Les policiers tournent le dos à l’ambassade.. Le terroriste, poussé dans la voiture par Segear est touché aux jambes, Segear lui même est touché gravement au cou.. L’inspecteur Capela tente une sortie du véhicule mais à son tour touché, il tombe au sol, très grièvement touché..

Un policier de l’Anti-Gang riposte et abat un garde irakien à son tour..

La fusillade se calme..

Jacques Capela décédera quelques instant plus tard, alors que sa femme l’attendait pour fêter les 2 ans de leurs fils..

La situation est grave et la tension diplomatique à son comble..

Les trois agents impliqués dans la fusillade font valoir leur immunité diplomatique.. Ils retourneront à Bagdad 3 jours plus tard..

Le 4 août la marseillaise retentit dans la cour du 36 puis une foule immense accompagnera le cercueil escorté de 6 motards, vers les Invalides.. Une montagne de fleurs sera jeté sur son passage..

Le preneur d’otages en 1980 est condamné en assises à 8 ans et sera libéré sans conditions et expulsé en 1983.

Chez les policiers c’est l’écœurement… Ils descendent dans la rue.. « C’était la seule fois que tous les policiers du 36 descendront dans la rue crier leur colère » dira Claude Cancès, patron de la Crim lors de son départ à la retraite.. Il sera nommé inspecteur divisionnaire à titre posthume.

Mme Capela se bat encore pour que les coupables soient traduits en justice..

La salle de crise du « 36 quai des Orfèvres » porte son nom, ce qui est un symbole fort.

Il est inhumé au cimetière de Quillan, ville dont il est originaire.. Un petit square porte son nom dans cette ville..

Sources : mémorial policier blogspot ; Livre : La Crim, les plus grandes affaires criminelles de JP Van geirt aux Editions N°1

Jacques Capela

Jacques Capela